
À Malmedy, la présence des gens du voyage fait l’objet d’un règlement. De quoi contrôler la situation, selon le bourgmestre.
Jean-Paul Bastin, Malmedy fait partie des communes wallonnes à «encadrer», via un règlement, le passage de gens du voyage sur leurs terres. Pourquoi vous attaquez-vous au sujet ?
Précédemment, alors que je faisais encore partie de la minorité, il y avait eu un gros campement du côté de Bernister, qui nous avait laissé une montagne de sacs-poubelles. Ça n’était pas une belle carte postale pour la ville. J’ai voulu m’attaquer à la question des gens du voyage dès ma mandature de bourgmestre précédente (2012-2018). De façon pragmatique, sans débat idéologique : quel que soit notre avis à leur propos, nous ne pouvons nier leur existence. Le mode de vie des gens du voyage existait avant nous et il existera après. L’idée n’était pas de créer un appel d’air en leur proclamant : «Venez chez nous». Mais d’apporter une réponse concrète.