Concernant les Gens du voyage, à la question “de quoi vivent-ils?”, la réponse est souvent évasive lorsqu’elle n’est pas clairement raciste et emprunte de préjugés parmi les plus tenaces. Si ceux-ci sont multiséculaires, leurs métiers le sont aussi, pour la plupart. La vannerie et le cannage, aujourd’hui tombés en désuétude, sont de ceux-là. Pourtant, ce métier artisanal, parfaitement adapté à la vie mobile, de par le peu d’outils nécessaire pour l’exercer, reflète les différentes facettes de l’esprit animant ces communautés. Parmi celles-ci:
- Légèreté comme peut l’être le “Jazz manouche”;
- Rigueur dans le choix des matériaux et dans la réalisation;
- Récupération et transformation permanente des objets produits;
- Transmission des traditions dans les formes et les savoir-faire;
- Lignes épurées pourtant réalisées avec un matériau naturel et presque vivant.