02.09.2020 Coronavirus : une aide pour les forains à Pepinster

 Coronavirus: une aide pour les forains à Pepinster

Les forains de la kermesse pepine auront droit à une location «gratuite» de leur emplacement en 2021.

Romain RIXHON – archives

En 2021, les forains présents aux deux kermesses pepines ne paieront pas leur emplacement.

1. Soutien aux forains En fin de séance, le groupe d’opposition socialiste a proposé une mesure destinée à soutenir les forains de la commune. Il faut dire que la crise du coronavirus ne les a pas épargnés. Loin de là. L’idée du groupe Vivre Pepinster était de proposer un soutien de 450 € aux métiers forains dont le siège social est situé à Pepinster, soit le même soutien que celui octroyé aux commerçants et au secteur horeca. La majorité n’a pas recalé cette idée mais a présenté sa manière de soutenir les forains. «Sur Pepinster même, il y a un seul forain, explique l’échevin Amaury Evrard. Nous avons donc voulu aller plus loin que l’octroi d’une prime pour lui seul. Puisque 16 forains sont présents lors des kermesses de Pepinster, nous leur accordons la gratuité de leur emplacement pour l’année 2021. Cela représente un soutien communal de 1800 €.» Il s’agira donc d’un «cadeau» pour les kermesses de mai et août qui s’installent place Piqueray. Une aide qui tombera à pic aussi, puisque ces fêtes n’ont pas pu se dérouler en 2019 à cause du chantier de la place et en 2020 à cause du Covid. Et la fête des cerises de Cornesse direz-vous ? Il faut savoir que les forains qui y sont présents ne paient pas leur emplacement…

2. Reprise des activités sportives Débat surprenant en matière de mesures sanitaires mis sur la table par le groupe Vivre Pepinster. La conseillère Julie Beckers a exposé n’avoir pas compris l’arrêté du bourgmestre pris fin juillet interdisant la pratique en intérieur des sports de combat, de la gym, du volley et du basket. Un arrêté incluant l’interdiction de l’accès aux vestiaires ou à la buvette. Des mesures jugées «extrêmes et peu utiles» par le groupe Vivre Pepinster. «Prôner une politique de sécurité extrême et un risque sanitaire minimal semble être la volonté du bourgmestre, écrit Julie Beckers dans son interpellation. Mais cela ne peut durer dans le temps. Les spécialistes nous indiquent que nous devrons apprendre à vivre avec le virus, tant d’un point de vue social que culturel et économique.» De quoi faire bondir le mayeur Philippe Godin : «J’ai pris ces mesures pour protéger la population. C’est une décision prise en mon âme et conscience et d’autres collègues bourgmestres ont pris les mêmes mesures durant l’été. Il n’y a d’ailleurs pas eu de levée de boucliers contre cet arrêté mais plutôt l’inverse. On m’a remercié d’avoir pris ces mesures. Nous avons pris contact avec les clubs concernés et ils étaient demandeurs. Alors je peux accepter votre remarque mais je ne la comprends pas.» À noter que cet arrêté a pris fin hier, le 1er septembre. La situation a en effet évolué positivement, vers un code jaune, permettant de nouvelles mesures moins strictes dans le secteur sportif.

 

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